Le cancer de la thyroïde se développe à partir de cellules thyroïdiennes qui, par mutations, se multiplient de manière incontrôlée et forment une tumeur maligne. En 2018, on a recensé environ 10 500 nouveaux cas de cancer de la thyroïde en France métropolitaine, avec une prédominance chez les femmes, qui représentent 76 % des nouveaux diagnostics. En moyenne, les patients reçoivent ce diagnostic vers l'âge de 50 ans. A l’Hôpital privé Jean Mermoz, le cancer de la prostate est pris en charge à l’Institut de Cancérologie au sein duquel chaque patient bénéficie d’un parcours avec un médecin cancérologue référent qui garantit une prise en charge personnalisée et humaine dans les meilleurs délais.

La formation et le développement du cancer

La formation et le développement du cancer de la thyroïde 

Lorsque le cancer de la thyroïde se développe, les cellules cancéreuses sont généralement localisées dans la thyroïde. Dans certains cas, la tumeur peut s'étendre au-delà de la thyroïde et peuvent :

  • envahir les ganglions lymphatiques dans le cou ou le médiastin, une région entre les poumons comprenant le cœur, l'œsophage et la trachée. On parle alors de métastases ganglionnaires ou d'envahissement ganglionnaire.
  • former de nouvelles tumeurs dans d'autres organes tels que les poumons, les os, le foie, etc. Ces nouvelles tumeurs sont appelées des métastases, et elles se propagent à distance.

Les symptômes du cancer de la thyroïde

La plupart du temps le cancer de la thyroïde est asymptomatique et peut être découvert lors d’un examen clinique ou d’une échographie, ou à l’occasion de la surveillance d’un goitre. Dans certains cas, la maladie présente des symptômes qui nécessitent une consultation auprès de son médecin traitant :

  • une augmentation du volume du goitre ou d’un nodule de la thyroïde
  • une découverte d’un ganglion dans la région du cou
  • des troubles de la voix
  • une gène à la déglutition 

Les facteurs de risque

L’exposition aux radiations 

L’exposition aux radiations, particulièrement pendant l'enfance, est un facteur important à considérer. Cette exposition peut découler de radiographies dentaires répétées, à des fins diagnostiques, ou de traitements par radiothérapie externe. Heureusement, grâce aux avancées dans les techniques de radiothérapie, le risque d'irradiation de la thyroïde est désormais réduit. Cependant, des expositions accidentelles, telles que celles résultant d'essais nucléaires, peuvent entraîner une émission importante d'iode radioactif, augmentant ainsi le risque.

Les antécédents familiaux et personnels

Les antécédents familiaux sont reconnus comme un facteur de risque pour le cancer de la thyroïde. De plus, certaines maladies génétiques rares, telles que le syndrome de Cowden, le complexe de Carney, ou encore la polypose familiale, peuvent accroître la prédisposition aux cancers différenciés de la thyroïde. 

Le diagnostic

Les examens diagnostiques

Dans la plupart des cas, le cancer de la thyroïde est identifié par la présence d'un nodule, une petite masse. Ce dernier est souvent découvert de manière accidentelle lors d'une radiographie ou d'un examen manuel du cou. Par la suite, les médecins évaluent l'étendue du cancer afin de déterminer les traitements les plus appropriés. Une fois le diagnostic du cancer de la thyroïde établi par analyse de la biopsie, le médecin référent peut être amené à prescrire un bilan d’extension par la réalisation d’examens complémentaires pour évaluer l’étendue de la maladie.

Le parcours de soins 

Les médecins spécialistes se réunissent au cours d’une RCP (Réunion de Concertation Pluridisciplinaire) pour décider collectivement du meilleur traitement. À la suite de la RCP, le patient est reçu en consultation d’annonce médicale par le médecin référent qui lui remet et explique son projet personnalisé de soin. Les patients rencontrent également une infirmière d’annonce spécialisée en cancérologie pour répondre à toutes les questions concernant la prise en charge.

Le traitement du cancer

La chirurgie du cancer de la thyroïde

La chirurgie représente la principale approche thérapeutique pour les cancers de la thyroïde. Cette intervention implique l'ablation partielle ou totale de la thyroïde, et si besoin de l'exérèse de ganglions lymphatiques adjacents.

L’irathérapie

Un traitement couramment recommandé après l'ablation de la thyroïde est l'irathérapie, qui implique la prise d'iode 131 sous forme de gélule. Ce traitement vise à éliminer les éventuelles cellules thyroïdiennes restantes après l'ablation complète de la glande, qu'elles soient saines ou cancéreuses.

L’hormonothérapie

Le traitement hormonal implique la prise quotidienne d'hormones thyroïdiennes synthétiques. Cette approche est systématiquement recommandée après une ablation totale de la thyroïde (thyroïdectomie) et après un traitement à l'iode radioactif, le cas échéant.

La radiothérapie

Dans certains cas rares, un traitement par radiothérapie peut être proposé. La radiothérapie est une méthode qui fait usage de rayonnements ionisants pour éradiquer les cellules cancéreuses en les empêchant de se multiplier. Son principe repose sur une précision de pointe permettant de diriger ces rayonnements, aussi appelés rayons ou radiations, de manière ciblée vers la zone à traiter, tout en minimisant au maximum les atteintes aux tissus sains et aux organes environnants, qualifiés d'organes à risque.

La chimiothérapie

Dans certains cas également de cancer anaplasique de la thyroïde, un traitement par chimiothérapie peut être proposé. La chimiothérapie est un traitement basé sur l'utilisation de médicaments, également connu sous le nom de traitement médicamenteux. Ces médicaments de chimiothérapie ciblent les mécanismes de la division cellulaire. Il s'agit d'un traitement général, qualifié de traitement systémique, agissant dans l'ensemble du corps. Ceci permet de cibler les cellules cancéreuses où qu'elles se trouvent dans le corps, même si elles sont isolées et échappent aux diagnostics conventionnels. Les médicaments de chimiothérapie sont le plus souvent administrés par perfusion, bien qu'il puisse arriver qu'ils soient administrés par voie orale sous forme de comprimés.

La recherche clinique

Au-delà de sa vocation à dispenser des soins, l'Hôpital privé Jean Mermoz s'attache à les faire progresser. A travers la recherche clinique, l'établissement favorise l'émergence de nouvelles stratégies thérapeutiques et diagnostiques au service des patients. Le médecin référent peut proposer au patient de participer à un essai clinique. Lors de la consultation, il délivre une information claire, loyale et objective. Tout essai clinique est encadré par un consentement éclairé signé par le patient.

Les soins de support

Notre équipe de soins de support est une équipe de professionnels qui propose une approche globale et qui vise à assurer aux patients et à leurs proches la meilleure qualité de vie. L’accès aux différents soins de support est proposé lors de la consultation médicale mais également auprès des équipes soignantes pendant tout le traitement et jusqu’à six mois après la fin des traitements. Découvrez l’ensemble des soins de support dispensés à l’Hôpital privé Jean Mermoz : l’équipe des soins de support.

Découvrez l'équipe des soins de support de l'institut de cancérologie Jean Mermoz au service des patients et de leurs proches

Le suivi médical

Le suivi médical après le traitement est essentiel et inclut des consultations régulières avec une équipe médicale spécialisée, en relation étroite avec le médecin traitant du patient. Cet accompagnement personnalisé permet l’entrée dans une nouvelle période de prise en charge, celle de l’après cancer ou de l’après traitement.

Pour en savoir plus sur le cancer de la thyroïde, rendez-vous sur le site de l'INCa - Institut National du Cancer