Cancer de la peau

La grande majorité des cancers de la peau ne sont pas des mélanomes : il s’agit de carcinomes basocellulaires ou épidermoïdes. Ils se développent dans les couches externes de votre peau. Contrairement au mélanome, ces cancers ont des taux de survie de 95 % ou plus*. Il est toutefois essentiel de les détecter de manière précoce, pour bénéficier d’un traitement avant que le cancer se propage.

Quels sont les trois types de cancers de la peau ?

Les cancers de la peau les plus connus sont les mélanomes cutanés. Les cas de mélanomes représentent environ 10 % de l’ensemble des cancers cutanés, et sont de loin les plus dangereux. Il existe néanmoins d’autres types de cancers de la peau : les carcinomes cutanés, qui représentent 90 % des cancers cutanés, les plus fréquents des cancers de l’adulte. 
On distingue deux groupes différents : les carcinomes basocellulaires, et les carcinomes épidermoïdes appelés aussi spinocellulaires. 

Est-ce qu’on guérit d’un cancer de la peau ?

Ces cancers cutanés de type carcinome basocellulaire et épidermoïde peuvent être guéris dans la très grande majorité des cas. 

Des types de cancers de la peau très fréquents

Les carcinomes basocellulaires et épidermoïdes, représentent 90 % des cancers cutanés. Ils apparaissent généralement après 50 ans. 
Leur nombre a fortement augmenté ces dernières années : environ 40 000 à 50 000 nouveaux cas chaque année pour les carcinomes basocellulaires, quatre fois moins pour les épidermoïdes..

Quels sont les facteurs de risques des cancers de la peau de type carcinomes ?

La principale cause connue des cancers cutanés est une exposition excessive aux rayons solaires, qu’il s’agisse du soleil ou des cabines de bronzage exposant à des rayonnements ultraviolets. 
Les coups de soleil graves lors de l’enfance et de l’adolescence font le lit des carcinomes basocellulaires qui vont apparaître à partir de 50 ans. 
Les conséquences de cette exposition aux rayons UV peuvent être aggravées par un facteur de risque : le profil génétique de l’individu. En effet, les personnes à peau claire, facilement sujettes aux coups de soleil, sont plus à risque de développer un cancer de la peau que les individus à peau mate bronzant facilement sans brûler.

Les personnes avec des antécédents familiaux de cancers de la peau ont également plus de risques d’en développer un à leur tour.

Les autres facteurs de risques des carcinomes sont : 

  • Avoir subi une greffe d’organe, qui impose la prise de médicaments supprimant ou affaiblissant le système immunitaire afin d’éviter le rejet du greffon.

  • Avoir été exposé pendant l’enfance à une radiothérapie ou à une thérapie par la lumière ultraviolette pour traiter des affections cutanées telles que le psoriasis.

  • Fumer, ce qui augmente le risque de kératoses, des épaississements de la couche cornée de la peau qui peuvent évoluer en cancers.

Peut-on prévenir les cancers de la peau de type carcinomes ?

Dès le plus jeune âge et la vie durant, la meilleure prévention contre les cancers cutanés consiste en une protection efficace contre les rayonnements solaires, c’est-à-dire en évitant les expositions au soleil entre 12 et 16h, en appliquant des crèmes antisolaires, et en protégeant le visage avec une casquette ou un chapeau. Le bronzage en cabine UV est déconseillé. 
Savoir quels sont les premiers signes du cancer de la peau permet de consulter sans tardé un dermatologue pour une prise en charge précoce.

Comment se manifestent les cancers de la peau ?

Il faut penser à un carcinome devant toute lésion de la peau qui ne cicatrise pas, et surtout si elle s’étend, ou s’ulcère, ou saigne légèrement. Plus la détection est précoce, plus le traitement est simple et efficace.

L’aspect typique des carcinomes basocellulaires est celui d’une lésion avec l’aspect d’une petite perle en relief de couleur rouge ou rosée, ou d’une tache rouge ou blanche avec une bordure surélevée. Ils surviennent généralement sur des zones découvertes du corps (tête, cou, épaules, avant-bras…). Les carcinomes épidermoïdes se présentent sous la forme d’une croûte qui bourgeonne et peut saigner.

ll est donc fondamental de bien surveiller sa peau. Un grain de beauté qui prendrait un aspect suspect peut se révéler être un mélanome.
 

Est-ce grave d’avoir un cancer de la peau ?

Un cancer de la peau est grave s’il n’est pas traité. Les mélanomes sont plus dangereux que les carcinomes, avec plus de 1 600 décès par an . 
Les carcinomes, bien que moins graves que les mélanomes, présentent des risques de récidives. Toutefois, ils peuvent être guéris, car ils sont en général pris en charge de manière précoce**. 

La plupart des carcinomes cutanés sont des cancers qui se développent lentement,  souvent détectés aux tous premiers stades. 
Le panel de traitements disponibles pour les soigner est large, permettant de personnaliser le programme de soin en fonction du patient de manière précise. 
Enfin, le carcinome basocellulaire se propage rarement à d’autres parties du corps (il ne fait pas de métastases), et le carcinome épidermoïde présente peu de cas de rechute.

Néanmoins, la prévention et la surveillance de la peau sont essentielles, en particulier après l’âge de 50 ans. Pensez à consulter régulièrement un dermatologue.

Comment traite-t-on les cancers de la peau de type carcinomes ?

Pour la majorité des carcinomes, la prise en charge consiste en une intervention chirurgicale, qui suffit pour traiter la tumeur. Pour les lésions de petite taille, en pratique jusqu’à 5 mm, le traitement se fait en un seul temps, la biopsie étant réalisée en même temps l’acte chirurgical d’exérèse.

Pour les lésions plus importantes ou situées dans des zones délicates, un prélèvement (biopsie) initial de petite taille est d’abord réalisé pour préciser la nature de la tumeur. L’intervention chirurgicale étant alors faite dans un deuxième temps.

Une zone de tissu sain, entre 3 à 10 mm, autour de la lésion, est toujours enlevée, par sécurité.
Une surveillance régulière sera nécessaire : si l’on a déjà eu un carcinome cutané, un risque accru existe d’en développer un autre, en particulier s’il s’agit d’un carcinome basocellulaire.


*https://cancer.ca/fr/cancer-information/cancer-types/skin-non-melanoma/prognosis-and-survival/survival-statistics
**https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/preserver-sa-sante/article/les-cancers-cutanes

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